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Accueil Opinion

Jean-Luc Mélenchon : Je hais donc je suis !

Jean-Luc Mélenchon n’en finit pas de nourrir le feu dans les esprits au sujet de la guerre au Proche-Orient, en ciblant les universités et leurs étudiants. De provocation en provocation, le fondateur de La France insoumise cultive aujourd'hui un genre qui mêle subversion et démagogie : la pyromanie politique.

Le DDV Par Le DDV
7 octobre 2024
dans Opinion
Temps de lecture : 7 min
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Jean-Luc Mélenchon, place de la République (Paris) 12 juillet 2017 (EPA/Étienne Laurent)

Jean-Luc Mélenchon, place de la République (Paris) 12 juillet 2017 (EPA/Étienne Laurent)

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Alain Barbanel, journaliste

Ce qu’il y a d’ennuyeux avec les provocateurs professionnels, c’est qu’à force de non renouvellement, ils deviennent pathétiques. À répéter sans cesse la même partition sur des gammes différentes, ils font un peu l’effet, au mieux, d’un disque rayé, au pire, d’un chant du cygne annoncé. Avec sa énième sortie, maître Mélenchon en la matière, docteur honoris causa de la pyromanie, s’enfonce un peu plus dans le caniveau en appelant à arborer des drapeaux palestiniens et libanais dans les universités françaises à partir du 8 octobre 2024. Sans un mot de compassion ni d’empathie. Aucun ! Une date symbolique pour le porte-parole de l’alliance bolivarienne puisque la veille, un peu partout en France républicaine, on aura commémoré la « razzia bénie », pour reprendre la juste expression de Gilles Kepel, perpétrée par le Hamas en territoire israélien, et qui aura causé le massacre de 1205 personnes et la prise de 250 otages, dont plus de 40 français.

La déclaration ciblait une circulaire du ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, visant à rappeler aux présidents d’universités les règles de maintien de l’ordre dans un climat de tension qui frise l’hystérie. Et le chef des Insoumis de préciser : « Je demande à la jeunesse étudiante de s’insoumettre, de ne pas accepter cet interdit. » Et de poursuivre pour justifier le drapeau libanais : « Le Hezbollah est une composante du peuple libanais et ce n’est pas à nous de décider qui est une bonne composante, qui en est une mauvaise. » Comme si le peuple libanais, pris en otage par le bras armé de l’Iran, comme le sont les Gazaouis sous le joug du Hamas, avait délibérément choisi la terreur plutôt que la paix, préféré la destruction de leur pays à la concorde.

Tordre le fait historique, quitte à le réviser

Ce geste de « solidarité » dont se targue le leader insoumis laissera sans doute perplexe la diaspora libanaise qui a fui le pays dévasté par le régime corrompu et le diktat de l’armée de Dieu ! Prochaine étape : une déclaration pour soutenir les Gardiens de la Révolution de Téhéran, vaillants « résistants » contre les valeurs de l’Occident ? La vérité, c’est que le fondateur de la LFI tord le fait historique, quitte à le réviser, comme cela l’arrange. Il a beau avoir éructé « La République, c’est moi ! » face aux policiers venus perquisitionner ses locaux dans le cadre d’une enquête menée sur les emplois fictifs de LFI – comme si son ego tyrannique le mettait au-dessus des lois –, avoir défendu bec et ongles la laïcité à une époque révolue, promu une VIe République pour mettre à terre la Ve où il fut pourtant sénateur pendant de longues années, le disciple de Chavez, qui n’a jamais cillé devant la tyrannie de son fils spirituel Maduro, n’est pas à une contradiction près, puisque le déni fait parti de son ADN. C’est chez lui une forme d’oxygène, une respiration existentielle qui donne à ce déni plutôt un relent de non-dit qui dit tout, parfois subtil dans sa grossièreté, et qui frôle la ligne rouge pour échapper aux tribunaux. Mais qu’on ne s’y trompe pas, c‘est un simulacre, un exercice de manipulation.

Jean-Luc Mélenchon fait ce qu’il sait faire de mieux : souffler le chaud et le froid, nourrir les feux là où la Raison devrait les apaiser, cliver davantage encore, pour mieux consumer les braises et récupérer les cendres électorales.

Qui peut aujourd’hui contester que le Hezbollah, dont la charte affiche une allégeance absolue au Guide suprême de la révolution islamique, a joué un rôle fondamental dans la déstabilisation du pays et participé à sa ruine ? En laissant la question ouverte « composante ou pas du peuple libanais… », Jean-Luc Mélenchon fait ce qu’il sait faire de mieux : souffler le chaud et le froid, nourrir les feux là où la Raison devrait les apaiser, cliver davantage encore, pour mieux consumer les braises et récupérer les cendres électorales.

Bashing à tous les étages

Après les quartiers, ce n’est pas un hasard s’il s’en prend aujourd’hui aux universités. C’est à la répétition des arguments qu’on juge un bon provocateur. Ad nauseam. L’expert Mélenchon sait qu’il dispose là d’un terrain de choix, qu’il peut « noyauter » à sa guise, puisque l’Université est et doit rester un sanctuaire pour le débat d’idées. Oui, mais pas de haine ! Utiliser le « système » qu’il vomit comme levier de sa propagande, pour mieux le détruire, tel est le moteur du provocateur dont la manipulation est l’essence même. Les exemples sont légion. Avec Mélenchon, le média bashing a atteint son apogée, partageant d’ailleurs cette tradition avec son alter ego populiste d’extrême droite le RN-FN.

C’est à satiété et gourmandise qu’il théorise la « guerre permanente » contre le « parti médiatique ». Au magazine Marianne, en septembre 2017, Jean-Luc Mélenchon déclarait : « Les outrances du système médiatique visent à me rendre clivant. J’utilise sa force négative pour coaliser à notre faveur ». Dont acte sur la méthode. Plus agressif : dans un post sur son blog, il réclamait un « tribunal professionnel » des médias contre « les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs », au sortir de « l’Émission politique » de France 2, en 2018.
La même année, le 26 février, toujours sur son blog, il qualifiait la presse de « première ennemie de la liberté d’expression », en ajoutant que « le parti médiatique inoculait de la drogue dans les cerveaux » et de conclure : « Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste », cas d’école du renversement de la charge de l’accusation caractérisant les « grands » manipulateurs ! Sans oublier les autres non-dits, sous-entendus nauséabonds dans d’autres circonstances plus graves.
En pleine élection présidentielle de 2017, il avait déclaré : « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012, l’attentat la semaine dernière sur les Champs-Elysées. Tout ça, c’est écrit d’avance. » Outre le sous-entendu complotiste, il y aurait un État profond aux manettes… L’ex-sénateur invite de façon insidieuse au passage à l’acte, et va jusqu’à minimiser l’attentat de l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse, en le qualifiant d’  « incident » et de « meurtre », en balayant l’acte terroriste commis au nom d’une idéologie antisémite et jihadiste, l’islamisme radical. Cela n’est pas sans rappeler sa position et celle de ses affidés sur le pogrom islamiste du 7-Octobre perpétré par le Hamas, qu’il refuse toujours de considérer officiellement comme une organisation terroriste. Pour lui, s’agirait-il aussi d’un simple incident ou d’un meurtre ?

Mélenchon, petit entrepreneur de haine

Cette culture de la haine est sans limite et il faut la condamner sans relâche et la dénoncer. Concernant les universités, Jean-Luc Mélenchon n’est pas seulement un démagogue. C’est un bon entrepreneur qui sait parfaitement utiliser l’israélophobie pour garnir son rayonnage électoral chez les jeunes, au nom de la convergence des luttes. L’instrumentalisation du conflit au Proche-Orient qui a été au cœur de la campagne électorale des dernières élections européennes, brandie par Rima Hassan, aujourd’hui eurodéputée, a été une machine de guerre à récolter des scrutins. Pourquoi s’en priver puisque la démarche fait recette ? Et peu importe si, utilisant une guerre monstrueuse en pertes civiles et dont l’issue s’annonce très incertaine pour l’équilibre géopolitique de la région, la « cause » palestinienne emporte avec elle les étudiants juifs dont neuf sur dix, en France, d’après un récent sondage, reconnaissent avoir subi un acte antisémite à l’université. Preuve que le parti des Insoumis a réussi son pari.

Jean-Luc Mélenchon n’est pas seulement un démagogue. C’est un bon entrepreneur qui sait parfaitement utiliser l’israélophobie pour garnir son rayonnage électoral chez les jeunes, au nom de la convergence des luttes.

Pour son chef, l’équation est simple et simpliste : Israël est un pays de juifs, donc tous les juifs de France sont comptables de la politique israélienne et plus particulièrement du gouvernement de Benyamin Netanyahou. En occultant le fait qu’être juif en France n’est pas être citoyen israélien et qu’être Français de confession juive oblige d’abord à rendre des comptes à la France avec l’exigence d’être protégé. Cela n’interdit pas d’avoir des opinions et des positions, mais dans le respect de la démocratie et des principes républicains. Qui demande à nos millions de musulmans, à part l’extrême droite, de rendre des comptes sur les massacres du Hamas, l’idéologie mortifère de Daech, les horreurs commises par les talibans, Boko Haram ou Al Qaïda ? Mais pour LFI et son chef, quitte à purger les siens, la fin justifie les moyens, aussi irresponsables et détestables soient-ils.

Ceci posé, reste à savoir ce qui anime au fond Jean-Luc Mélenchon dont on a le sentiment que sa haine du sionisme se nourrit de ses défaites personnelles – sentiment névrotique et compulsif d’un candidat échouant de façon répétitive aux élections présidentielles – entraînant dans la spirale de ses échecs tout ce qui l’entoure. En ce qui le concerne, la vieillesse est un véritable naufrage. Un naufrage prémédité qui ne sert pas la paix, ni les droits des Palestiniens, encore moins la lutte contre la xénophobie.

Étiquettes : Jean-Luc Mélenchon
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